Comment devenir un Artpreneur en 10 étapes

Introduction

Bonjour à tous et à toutes ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me tient à cœur : le métier d’artiste peintre ou être Artpreneur. Vous avez peut-être déjà rêvé de vivre de votre passion, devenir Artpreneur, de créer des œuvres qui vous ressemblent, de partager votre vision du monde avec les autres. Mais vous ne savez pas par où commencer, ni comment vous y prendre. Vous vous demandez si c’est possible, si c’est réaliste, si c’est fait pour vous.

Eh bien, je vais vous dire une chose : oui, c’est possible ! Oui, c’est réaliste ! Oui, c’est fait pour vous ! Il suffit de suivre quelques étapes et de vous lancer dans l’aventure. C’est ce que j’ai fait et je ne le regrette pas. Je suis aujourd’hui un artiste peintre épanoui, et je vais vous partager mon expérience et mes conseils pour y arriver.

Dans cet article, je vais vous expliquer comment devenir un artiste peintre en 10 étapes.

Vous êtes prêt ? Alors c’est parti !

Étape 1 : Choisir son style et son sujet de prédilection

Avant de se lancer dans la peinture et de devenir Artpreneur, il faut d’abord se demander ce qu’on veut exprimer à travers ses œuvres. Quel est le message que je veux faire passer ? Quelle est l’émotion que je veux susciter ? Quelle est ma vision du monde ? Ce sont des questions essentielles pour trouver son style et son sujet de prédilection.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à ces questions. Chacun a sa propre sensibilité et sa propre personnalité. Il faut simplement être honnête avec soi-même et écouter son intuition. Il faut aussi se faire confiance et ne pas avoir peur de se démarquer. La peinture est un moyen d’expression personnel et unique.

Quelques conseils

Pour m’aider à choisir mon style et mon sujet de prédilection, j’ai fait un petit exercice. J’ai pris une feuille de papier et j’ai écrit tout ce qui me passionne, me touche, me fait rire, me fait pleurer, me fait rêver. J’ai aussi écrit tout ce qui me révolte, me dérange, me fait peur, me fait douter. J’ai ensuite regardé ma liste et j’ai essayé de trouver des points communs, des thèmes récurrents, des mots-clés. J’ai ainsi pu définir les grandes lignes de mon univers artistique.

Par exemple, j’ai découvert que j’étais attiré par la nature, les animaux, les paysages, les couleurs vives. J’ai aussi réalisé que j’aimais raconter des histoires, faire voyager le spectateur. J’ai donc choisi de peindre des scènes figuratives dans un premier temps. Mon style à évolué depuis ; pour aujourd’hui peindre aussi et essentiellement des scènes abstraites, toujours en gardant des couleurs vives et les messages que je souhaite vous faire passer.

Bien sûr, ce n’est pas un choix définitif. Notre style et nos sujets peuvent encore évoluer au fil du temps, en fonction de nos expériences, de nos envies, de nos inspirations. L’important est de rester fidèle à soi-même et à sa vision artistique.

Étape 2 : Se former aux bases de la peinture (couleurs, formes, perspectives, etc.)

Une fois que j’ai choisi mon style et mon sujet de prédilection, je me suis dit qu’il fallait que je me forme aux bases de la peinture. Je ne voulais pas me lancer à l’aveugle, sans savoir ce que je faisais. Je voulais apprendre les règles de base, les principes fondamentaux, les techniques essentielles. Je voulais aussi développer mon sens de l’observation, mon habileté manuelle, ma créativité.

L’apprentissage…

Pour cela, j’ai suivi plusieurs sources d’apprentissage. J’ai lu des livres sur la peinture, j’ai regardé des vidéos sur internet. Il existe également des ateliers avec des professeurs ou des cours en ligne, si vous le souhaitez. J’ai appris les notions de couleurs (primaires, secondaires, complémentaires, etc.), de formes (géométriques, organiques, etc.), de perspectives (point de fuite, ligne d’horizon, etc.), de composition (règle des tiers, point focal, etc.), de lumière et d’ombre (source lumineuse, valeurs, contrastes, etc.), de texture (lisse, rugueux, etc.), de mouvement (dynamique, statique, etc.).

La peinture…

J’ai aussi appris les différents types de peinture (acrylique, huile, aquarelle, etc.), leurs caractéristiques (fluidité, opacité, séchage, etc.), leurs avantages et leurs inconvénients. J’ai essayé plusieurs types de peinture pour voir celui qui me convenait le mieux. J’ai opté pour l’acrylique car je trouvais que c’était le plus facile à utiliser et le plus polyvalent.

Même si j’ai un faible pour la gouache 🙂

Les pinceaux…

J’ai également appris les différents types de pinceaux (rond, plat, éventail, etc.), leurs tailles (du plus fin au plus large), leurs poils (naturels ou synthétiques), leurs usages (détails, aplats, dégradés, etc.). J’ai acheté plusieurs pinceaux de différentes formes et tailles pour pouvoir varier les effets. J’ai appris à les entretenir correctement pour qu’ils durent longtemps.

Les supports…

J’ai aussi appris les différents types de supports (toile, papier, bois, etc.), leurs formats (carré, rectangulaire, rond, etc.), leurs épaisseurs (fin ou épais), leurs textures (lisse ou granuleux), leurs préparations (apprêté ou non). J’ai choisi des supports adaptés à mon type de peinture et à mon sujet. J’ai préféré les toiles car je trouvais qu’elles donnaient un aspect plus professionnel et plus durable à mes œuvres.

La préparation…

Enfin, j’ai appris les différentes étapes pour réaliser une peinture : le croquis préparatoire (que je ne pratique pas dans 95% des cas). La sous-couche (pour unifier le fond et donner du relief), la mise en couleur (pour appliquer les couleurs et les dégradés), les finitions (pour ajouter les touches finales et les effets).

Tout cela m’a pris du temps et de la patience. Mais je ne regrette pas d’avoir appris les bases de la peinture. Cela m’a permis de progresser rapidement et d’améliorer ma technique. Cela m’a aussi donné plus de confiance en moi et plus de liberté dans ma création.

Étape 3 : S’équiper du matériel nécessaire (pinceaux, toiles, peintures, etc.)

Si vous souhaitez devenir Artpreneur il va falloir s’équiper ! Je ne voulais pas me contenter du minimum, ni me ruiner avec du matériel trop cher. Je voulais trouver le juste milieu, le matériel qui correspondait à mes besoins et à mon budget.

Pour cela, j’ai fait des recherches sur internet, j’ai comparé les prix et les avis des clients, j’ai demandé conseil à des vendeurs spécialisés (mon magasin préféré actuellement, en 2023, est le centre culturel de Leclerc. Il offre une gamme vraiment respectable et de bonne qualité en peintures et accessoires. J’ai profité des promotions et des soldes. J’ai aussi fait le tri dans mon matériel existant, j’ai gardé ce qui était encore utilisable et j’ai jeté ou donné ce qui était abîmé ou inutile.

Voici la liste du matériel que j’ai acheté pour peindre

  • Des pinceaux de différentes formes et tailles, adaptés à mon type de peinture (acrylique/gouache et un peu aussi pour l’huile). J’ai choisi des pinceaux de qualité moyenne, ni trop chers ni trop bas de gamme. Je me suis par exemple équipé de pinceaux de la marque “Raphaël” que j’apprécie particulièrement.
  • Des toiles de différents formats, adaptés mon espace (atelier). J’ai choisi des toiles apprêtées, c’est-à-dire déjà recouvertes d’une triples couches de blanc, qui facilite l’accroche de la peinture. Encore une fois, ne pas prendre les premiers prix, la qualité de la toile et du châssis s’en fait ressentir et les amateurs/professionnels d’art verront tout de suite si c’est de bonne qualité ou pas.
  • Des peintures acryliques de différentes couleurs, adaptées à mon sujet et à ma technique. J’ai choisi la peinture de bonne qualité, de la marque “Lefranc Bourgeois“. Je trouve les tarifs très corrects pour un rendu et une qualité que je trouve vraiment très bonne.
  • Une palette en plexiglass pour mélanger les couleurs. J’ai découpé moi-même les dimensions d’un morceau de plexiglass que j’avais au garage. C’est top et vous pouvez le laver facilement.
  • Deux pots en verre pour rincer les pinceaux. J’ai choisi deux pots, l’un pour nettoyer le pinceau quand il est chargé de peinture et l’autre pour le rincer une fois le gros de la peinture enlevée. (1 pot suffit si vous n’en voulait pas 2)
  • Plusieurs chiffons microfibres. Ils absorbent bien. Ils sont lavables facilement et ne coûte rien au magasin “Action” par exemple.
  • Un chevalet en bois pour poser la toile. J’ai choisi un chevalet réglable et pliable.

Au final je suis content de mon matériel, il me permet de réaliser des œuvres de qualité et de prendre du plaisir à peindre. Car oui n’oublions pas qu’il faut se faire plaisir avant tout !

La liste ci-dessus ne reflète que mon matériel. Il existe bien évidement un grand nombre de marques de très bonnes qualités sur le marché de peintures, de pinceaux, chevalet, etc… C’est à vous de choisir celle qui vous convient le mieux.

Étape 4 : Trouver un lieu adapté pour peindre (atelier, extérieur, etc.)

Parlons un peu du lieu pour peindre nos belles toiles… Et oui, pour devenir Artpreneur il faut bien un espace ou travailler ! Je ne voulais pas peindre n’importe où, ni n’importe comment. Je voulais trouver un lieu qui me convienne, qui me motive, qui m’inspire. Je voulais aussi trouver un lieu qui soit pratique, confortable, sécurisé.

Pour cela, j’ai exploré plusieurs possibilités. J’ai essayé de peindre chez moi, dans mon bureau. J’ai essayé de peindre à l’extérieur, dans un parc, dans la rue ou dans mon jardin. J’ai essayé de peindre dans un atelier partagé, avec d’autres artistes. J’ai pesé le pour et le contre de chaque option. J’ai finalement choisi de peindre dans mon bureau qui est maintenant mon atelier.

Voici les raisons qui m’ont poussé à choisir cette option

  • Dans un atelier partagé, je bénéficiais certes d’un espace dédié à la peinture, Je pouvais échanger avec d’autres artistes et profiter de leurs conseils. Ce sont des lieux très conviviaux. Mais Je devais payer une cotisation mensuelle pour accéder à l’atelier. Je devais respecter les horaires et les règles de l’atelier. Je devais partager l’espace et les équipements avec d’autres artistes.
  • À l’extérieur, je n’avais pas assez de contrôle sur mon environnement. Je dépendais de la météo et du bruit. Je devais transporter mon matériel à chaque fois. Je risquais de perdre ou d’abîmer mes œuvres. Je me sentais exposé et même parfois gêné. Bien que de peindre à l’extérieur, à l’ombre, une journée ensoleillée, reste vraiment agréable. C’est une expérience que vous devez faire.
  • Dans mon bureau atelier, je bénéficiais d’un espace dédié à la peinture, chez moi. Je pouvais laisser mon matériel sur place sans forcement le ranger (c’est pas bien). Je disposais d’une bonne luminosité et d’une bonne ventilation. J’avais la possibilité de m’évader simplement si je le souhaitais, sans contrainte horaire ou autres…

Un atelier chez soi c’est pratique !

Bien sûr, cette option avait aussi des inconvénients. Etant à la maison, ce n’est pas toujours évident avec la famille à côté. Pour ma part je n’ai pas vraiment d’horaires pour peindre, je me lance quand j’ai l’inspiration qui vient (parfois le soir alors qu’on pourrait regarder la télé en famille). Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Mais je trouvais que ces inconvénients étaient largement compensés par les avantages.

Je suis donc très content d’avoir trouvé un lieu adapté pour peindre. Cela m’a permis de me sentir plus à l’aise et plus professionnel dans ma pratique. Cela m’a aussi permis de me faire des amis et de me créer un réseau dans le milieu artistique. Pour devenir un Artpreneur épanouie vous devez travailler dans un environnement qui vous correspond.

Attention à ne pas mal interpréter mes propos. Je ne veut pas dire que je ne peint plus jamais à l’extérieur ou autres.. Simplement je passe la plupart de mon temps dans mon atelier.

Étape 5 : S’inspirer des grands maîtres et des artistes contemporains

L’inspiration, l’apprentissage des autres est un point essentiel pour progresser et évoluer. Je ne voulais pas peindre dans mon coin, sans regarder ce qui se faisait ailleurs. Je voulais découvrir les différentes écoles, les différents courants, les différentes tendances. Je voulais aussi apprendre des techniques, des astuces, des secrets des grands peintres. Je voulais enfin me nourrir de la créativité, de l’originalité, de la personnalité des artistes actuels.

Pour cela, j’ai fait plusieurs activités. J’ai visité des musées, des galeries, des expositions. J’ai admiré les œuvres des grands maîtres de l’histoire de la peinture, comme Léonard de Vinci, Van Gogh, Picasso, Monet, etc. J’ai observé leurs styles, leurs couleurs, leurs compositions, leurs lumières. J’ai essayé de comprendre leurs intentions, leurs messages, leurs émotions.

J’ai aussi regardé des magazines, des livres, des sites internet. J’ai découvert les œuvres des artistes contemporains, comme Banksy, Koons, Hirst, etc. J’ai analysé leurs techniques, leurs matériaux, leurs supports. J’ai essayé de saisir leurs influences, leurs références, leurs critiques.

J’ai également rencontré des artistes locaux, autour de chez moi. J’ai échangé avec eux sur leur parcours, leur démarche, leur projet. J’ai partagé avec eux mes impressions, mes questions, mes doutes. J’ai sollicité leur avis, leur conseil, leur soutien.

Tout cela m’a beaucoup inspiré et enrichi. Cela m’a permis d’ouvrir mon esprit et d’élargir ma culture artistique. Cela m’a aussi permis de développer mon sens critique et mon goût personnel. Cela m’a enfin permis de trouver ma place et ma voix dans le monde de la peinture.

Je continue toujours de faire tout ça au quotidien, pour sans cesse apprendre, comprendre et avancer. Car n’oubliez pas qu’il ne faut surtout pas se reposer sur vos acquis et toujours être en mouvement.

Étape 6 : Pratiquer régulièrement et expérimenter différents médiums

La pratique est votre meilleur alliée. Devenir Artpreneur c’est avant tout être artiste et un artiste doit pratiquer pour s’améliorer, se surpasser. Me concernant je ne voulais pas me contenter de reproduire ce que je voyais ou ce que je savais faire. Je voulais progresser dans ma technique et dans ma créativité. Je voulais aussi m’amuser et me surprendre.

Je me suis aussi fixé des objectifs. J’ai choisi un format et un type de peinture qui me plaisaient, en fonction de mon style et de mon sujet. J’ai respecté ce défi avec moi-même, comme si c’était une commande ou une exposition. Je n’ai pas laissé la peur ou le doute me bloquer.

Je me suis également fixé des limites. J’ai décidé de peindre avec des contraintes, pour stimuler ma créativité et ma réactivité. J’ai choisi des contraintes qui me challengeaient, comme le temps (peindre en 10 minutes), le nombre (peindre avec 3 couleurs). J’ai respecté ces contraintes avec moi-même, comme si c’était un jeu ou un exercice. Je n’ai pas laissé la facilité ou l’ennui m’envahir.

Enfin, je me suis autorisé à expérimenter. J’ai décidé de peindre avec différents médiums, pour découvrir de nouvelles possibilités et de nouvelles sensations. J’ai essayé des médiums qui m’intriguaient, comme le collage, le pastel… J’ai mélangé des médiums qui m’étonnaient, comme l’acrylique et l’huile, etc… J’ai respecté ces expériences avec moi-même, comme si c’était une exploration ou une recherche. Je n’ai pas laissé la routine ou l’habitude m’étouffer.

Tout cela m’a beaucoup aidé à progresser et à m’épanouir dans la peinture. Cela m’a permis d’améliorer ma technique et ma créativité. Cela m’a aussi permis de prendre du plaisir et de me surprendre.

Étape 7 : Se faire connaître et exposer ses œuvres (réseaux sociaux, galeries, salons, etc.)

Après avoir pratiqué régulièrement et expérimenté différents médiums, je me suis dit qu’il fallait que je me fasse connaître et que j’expose mes œuvres. Je ne voulais pas garder mes peintures pour moi, ni les laisser prendre la poussière dans un coin. Je voulais les montrer au monde, les partager avec les autres, les vendre éventuellement. Je voulais aussi avoir des retours, des critiques, des encouragements.

Pour cela, j’ai utilisé plusieurs moyens de communication. J’ai créé un site internet pour présenter mes œuvres, mon parcours, ma démarche. Vous êtes dessus non ? Je l’ai mis à jour régulièrement avec mes nouvelles créations, mes actualités, mes événements. J’ai optimisé mon référencement pour être visible sur les moteurs de recherche.

Chose que je fais quotidiennement pour mon site internet. Il faut le mettre à jour régulièrement et l’enrichir jour après jour.

J’ai aussi créé des comptes sur les réseaux sociaux pour diffuser mes œuvres, mon univers, ma personnalité. J’ai choisi les réseaux sociaux adaptés à mon public et à mon style, comme Instagram, Facebook. J’ai publié régulièrement des photos ou des vidéos de mes peintures, de mes coulisses, de mes inspirations.

La aussi je le fais quotidiennement, il faut être très actif sur les réseaux pour vous faire connaitre, être visible dans l’immensité d’internet.

Il est possible aussi de participer à des événements pour exposer vos œuvres, rencontrer du monde, élargir votre réseau. Pour ma part J’ai choisi des événements en lien avec mon sujet et ma technique. Des expositions proches de chez moi, dans mon département ou ma région.

Vous pouvez aussi démarcher des lieux pour exposer vos œuvres. Choisir des lieux en accord avec votre vision et votre notoriété, comme des galeries, des cafés, des médiathèques ou des restaurent par exemple.

Tout cela m’a beaucoup apporté et valorisé. Cela m’a aussi permis d’avoir des feedbacks et des opportunités.

Étape 8 : Développer son réseau et sa clientèle (amis, famille, professionnels, etc.)

L’une des parties les plus prenantes… Surtout au début ! Je ne voulais pas me contenter de montrer mes peintures, ni de les vendre occasionnellement. Je voulais les vendre régulièrement, les faire apprécier, les faire collectionner. Je voulais aussi me faire des contacts, des partenaires.

Pour cela, j’ai utilisé plusieurs stratégies de marketing. J’ai fidélisé ma communauté en lui offrant du contenu de qualité, des cadeaux personnalisés. J’ai organisé des jeux-concours pour faire gagner des œuvres originales.

J’ai aussi prospecté de nouveaux clients en leur proposant des offres adaptées, des services personnalisés, des garanties rassurantes. J’ai créé une boutique en ligne, pour vendre mes œuvres directement aux acheteurs, sans intermédiaire. J’ai soigné la présentation de mes œuvres, la description de mes produits, le processus de commande. J’ai assuré le suivi de la livraison, le service après-vente, la satisfaction client.

Je vends également mes œuvres sur un site spécialisé dans la vente d’œuvres d’art : Artmajeur

Tout cela m’a beaucoup rapporté et sécurisé. Cela me permet de vendre mes œuvres. Cela me permet aussi de me faire des contacts.

Étape 9 : Se former en continu et se remettre en question

Essentiel pour avancer et progresser et pour devenir un bon Artpreneur. Je ne veux pas me reposer sur mes acquis. Je veux continuer à progresser dans ma technique et dans ma créativité. Je veux aussi continuer à me renouveler, à me démarquer, à me surpasser.

Pour cela, vous pouvez suivre des formations. Cherchez des formations qui vous intéressent, qui vous apportent des connaissances ou des compétences nouvelles, qui vous font sortir de votre zone de confort. Choisissez des formations adaptées à votre niveau et à votre budget, comme des cours en ligne, des stages ou des workshops. Apprenez de nouvelles techniques, de nouveaux médiums, de nouveaux styles.

Vous pouvez aussi lire des livres. Cherchez des livres qui vous inspirent, qui vous ouvrent l’esprit, qui vous font réfléchir. Choisissez des livres d’art, des livres d’histoire. Pour ma part je découvre de nouvelles œuvres, de nouveaux courants, de nouvelles idées.

Je regarde également des documentaires. Je cherche des documentaires qui m’instruisent, qui m’étonnent. Je choisis des documentaires passionnants et instructifs, comme des documentaires sur la peinture, sur la nature, sur la société. J’observe de nouveaux phénomènes, de nouveaux paysages, de nouveaux enjeux.

Tout cela est interconnecté. C’est une sources d’inspiration illimité pour vos peintures.

Voyagez ! Me concernant je cherche à voyager pour découvrir des lieux nouveaux, d’autres modes de vie, d’autres réalités. Je choisis des destinations qui m’attirent et qui m’enrichissent. Si vous ne pouvais pas voyager loin (hors France), notre beau pays regorge de multitudes d’endroits splendide, de traditions..

Tout cela m’apporte beaucoup et me stimule. Cela me permet de progresser dans ma technique et dans ma créativité. Cela me permet aussi de me renouveler, de me surpasser. Et je continue à progresser et apprendre jour après jour. Nous n’arrêtons jamais d’apprendre !

Étape 10 : Vivre de sa passion et en faire son métier

Et voila le dernier point qui n’est pas des moindres ! Pour ma part je ne veux pas peindre comme un hobby. Je veux peindre car c’est une passion, une vocation… Je veux consacrer tout mon temps et toute mon énergie à la peinture. Et mon but final est d’essayer d’en tirer un salaire décent. Vivre de sa passion est la meilleure chose durant une vie.

Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.

Confucius

Pour cela, je me suis déclaré comme artiste peintre professionnel. J’ai fais les démarches administratives nécessaires pour obtenir un statut juridique, un numéro de SIRET, une affiliation à la Maison des Artistes. Je tiens une comptabilité rigoureuse de mes recettes et de mes dépenses. Je paie mes cotisations sociales et mes impôts.

Vous avez toutes les démarches expliquées sur le site de la Maison des Artistes.

La comptabilité

Cela peu faire peur, surtout pour un artiste… On est généralement pas trop dans les papiers et les démarches administrative lourdes… Mais pour devenir Artpreneur il va falloir y passer… Pour ma part je me fixe des objectifs financiers. Je calcule le montant de mes charges fixes (loyer, électricité, matériel, etc.) et de mes charges variables (déplacements, formations, publicité, etc.). Je détermine le prix de vente de mes œuvres en tenant compte de mes coûts de production, de ma marge bénéficiaire, de la demande du marché et aussi du ressenti que j’ai avec l’œuvre.

C’est vous qui choisissez le prix de vos œuvres. Le plus difficile c’est d’essayer d’être ni trop haut ni trop bas…

  • Trop bas, cela ne valorise pas votre travail. C’est une œuvre originale, unique, fait main avec passion, envie et amour. Elle vaut son prix ! Sinon vous achetez chez Ikéa, Conforama ou Shein si vous souhaitez du pas cher, fait en série est impersonnelle.
  • Trop haut n’est pas une bonne choses non plus, surtout au début quand on ne vous connait pas. 2000€ une œuvre 30x30cm à l’acrylique alors que c’est votre première réalisation… Vous oubliez ou alors vous ne vendrez pas.

Comment bien calculer le prix de vos œuvres ? Difficile d’y répondre. Je vais vous donnez une base de calcule, à vous de l’adapter selon votre notoriété au fil du temps. Car oui, les prix ne sont pas fixes ! Ils évoluent avec vous année après année.

Une base simple est de multiplier la longueur par la largeur. Le tout multiplier par un coefficient.

Par exemple pour une toile de 30x30cm : “30 x 30 : 900” et “900 x 0.1 = 90” Donc 90€ pour une toile en 30x30cm à vos débuts.

La coefficient (en rouge) est modifiable. Je trouve que pour commencer, 0.1 est une bonne base. Elle se rapproche d’une grille qui peut aussi être utilisée à vos débuts. Elle se rapproche de ce coefficient, voici la grille et son fonctionnement :

En fonction de la taille de votre tableau en cm, trouvez l’équivalent le plus proche dans cette grille normalisée. Reportez-vous ensuite au N° sur la gauche et multiplier ce N° par 20. 20 étant une base pour vos débuts.

Reprenons notre exemple du tableau en 30x30cm. Sur la grille ci-dessus l’équivalent le plus proche serait (si je n’ai pas fait d’erreur) le N° 4 ou 5.

Donc “4 x 20 = 80” ou “5 x 20 = 100” Donc on est pratiquement au même tarifs que d’utiliser l’autre technique de calcul.

Attention car en utilisant la grille et en comparant avec l’autre méthode qui utilise le coefficient de 0.1 vous aurez parfois un tarif supérieur et parfois inférieur suivant la catégorie (Figure, Paysage, Marine)

Au fil du temps il faudra faire évoluer les prix quand vous aurez plus de notoriété.

Je me suis crée aussi une identité visuelle. J’ai choisis un nom d’artiste qui me représente et qui me distingue. J’ai crée un logo qui symbolise mon univers et qui attire l’attention. J’ai décliné mon identité visuelle sur tous mes supports de communication : site internet, réseaux sociaux, cartes de visite, flyers, affiches, etc.

Tout cela peut vous permettre de vivre de votre passion et d’en faire votre métier, mais attention vous allez devoir travailler sans relâche pour y arriver. Ce n’est pas simple de se démarquer et d’arriver à en vivre, mais ce n’est pas impossible.

Conclusion

Voilà, je viens de vous expliquer comment devenir un artiste peintre ou Artpreneur en 10 étapes. Je vous ai partagé mon expérience et mes conseils pour y arriver. Je vous ai montré que c’est possible et réaliste. voici le résumé des étapes :

  • Choisir son style et son sujet de prédilection
  • Se former aux bases de la peinture (couleurs, formes, perspectives, etc.)
  • S’équiper du matériel nécessaire (pinceaux, toiles, peintures, etc.)
  • Trouver un lieu adapté pour peindre (atelier, extérieur, etc.)
  • S’inspirer des grands maîtres et des artistes contemporains
  • Pratiquer régulièrement et expérimenter différents médiums
  • Se faire connaître et exposer ses œuvres (réseaux sociaux, galeries, salons, etc.)
  • Développer son réseau et sa clientèle (amis, famille, professionnels, etc.)
  • Se former en continu et se remettre en question
  • Vivre de sa passion et en faire son métier

J’espère que cet article vous a plu et vous a motivé pour devenir Artpreneur. C’est une activité passionnante, enrichissante et épanouissante. C’est aussi un métier gratifiant, valorisant. C’est enfin une vocation personnelle, unique et authentique.

N’attendez plus ! Prenez votre pinceau et votre toile, et exprimez-vous à travers la peinture. Vous verrez, c’est magique ! Vous découvrirez un nouveau monde, un nouveau vous. Vous serez surpris de ce que vous êtes capable de faire.

C’est une voie difficile qui demande beaucoup d’investissement et de travail. Mais me direz-vous, comme n’importe quel métier !

Et si vous avez besoin d’aide ou de conseil, n’hésitez pas à me contacter. Je serai ravi de vous accompagner dans votre parcours artistique. Je suis sûr que vous avez du talent et du potentiel. Il suffit de le révéler.

Alors, à vos pinceaux ! Et bonne peinture !